marcel
marcel, c’est un fantôme carnavalesque qui aime faire beaucoup de boucan en se frottant à la joue des humains avec tendresse. Comme un chat boiteux à la queue duquel on aurait attaché des cymbales. Insupportable mais bizarrement sympathique. Leur musique doit autant à Jonathan Richman qu’aux frappes tendues de Steven Gerrard ; aux guitares tordues de Sonic Youth qu’à la peinture expressionniste allemande ; aux dessins-animés idiots de leur adolescence qu’à la philosophie présocratique.